L'influence de la musique
synthèses personnelles




Conclusion


Synthèse personnelles


MARTINOT-LAGARDE
Andéol

      Lorsqu’il fallut déterminer les groupes, attirés par affinité et par centres d’intérêts, nous nous sommes retrouvés aussitôt à trois. Dès la première séance, nous avions déjà fort bien avancé et cerné le sujet de façon globale. Plus scientifiques les uns que les autres, et tout trois musiciens, une problématique se dégageait à l’horizon autour de ces quatre matières. Mais c’est par la suite que se compliqua notre affaire : impossible de faire naître une problématique et son plan qui ne ressemblent pas à un exposé. En effet il nous a été difficile de trouver une articulation globale qui soit bien liée et qui faisait l’objet d’une réelle réflexion. Quelles que soient les idées trouvées, soit le sujet était trop vaste, soit les parties étaient trop séparées. Après trois problématiques différentes qui ne portèrent pas leurs fruits, ce n’est que fin octobre, à la lumière de deux mois de réflexion, que nous fixions définitivement notre problématique :     Quelles sont les influences de la musique sur les comportements humains ?


    En ce qui concerne notre groupe, la problématique fût réellement la seule difficulté si bien que, cette dernière fixée, passionnés par notre sujet, nous avons enfin pu cheminer tranquillement jusqu'à notre production finale bénéficiant d’une entente imbattable et d’une ambiance de travail qui était toujours au rendez-vous ce qui nous permis de rattraper notre retard.

    Pour les recherches relatives à ma partie, j’ai toutefois eu quelques imprévus, mon sujet abordant des notions controversées et peu répandues, je dus me résigner à faire essentiellement mes recherches sur internet où je trouvais sans cesse des sources qui se contredisaient, ce qui ne me rendît pas la tâche facile car je ne pouvais pas, ou trop peu, me référer aux sources un peu plus sûres que sont les encyclopédies. J’ai tenté, dans un deuxième temps, de prendre contact par mail avec plusieurs professionnels, ce qui m’aurait permis d’avoir des réponses plus adaptées à mes questions. Mais ces essais n’ont pas aboutis. D’autre part, il fût difficile de trouver des sources qui n’étaient pas trop politiquement engagées, car je ne pouvais pas divulguer des idées toutes faites, m’efforçant au contraire à faire réfléchir le lecteur sur la question, et rester le plus neutre possible pour lui permettre de cheminer jusqu'à sa propre vision des choses, tout en lui fournissant des éléments de réponses.

    De façon globale, je pense que le TPE m’a permis, d’une part, d’apprendre que l’on ne peut pas avoir réponse à tout malgré tous les progrès scientifiques, technologiques et médicaux en raison des multiples facteurs rentrant en ligne de compte. Et d’autre part, il m’a permis de construire un projet en groupe à l’image de ceux que nous serons susceptibles d’avoir à produire dans nos études supérieures ce qui me paraît très formateur et enrichissant.

    Le TPE m’a fait découvrir la médecine douce qu’est la musicothérapie grâce à un entretient avec un musicothérapeute résidant à Marcoussis (91), M. Larnier. Il m’a aussi permis de prendre conscience que la musique agit sur l’homme de façon considérable, influence que je ne pensais pas aussi importante bien qu’étant musicien.





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HANNEBELLE
Alexandre

      Après avoir cherché une problématique concernant la fabrication d'un instrument de musique, nous avons découvert notre véritable problème qui est, je crois, caractéristique d'un Travail Personnel Encadré : trouver une problématique qui n'induise pas un exposé. Il nous a fallu près de deux mois, changeant presque chaque semaine de problématique avant d'en trouver une qui nous satisfasse. Pour cela, nous avons même dérivé du sujet initialement choisi pour finir avec l'influence de la musique sur notre comportement, après avoir failli tout changer suite à une panne complète d'inspiration.
       Nous sommes donc arrivés à la problématique : « Dans quelle mesure la musique influence-t-elle le comportent humain ? ». Celle-ci nous convient particulièrement pour deux raisons. La première est que cette problématique induit ce qui nous avait toujours manqué : un vrai débat, et pas un simple exposé. La seconde est que, pratiquant tous trois un instrument, et ayant un bagage musical conséquent nous nous sentons concernés par ce sujet. J'ai réalisé moi-même les effets que la pratique de mon instrument -la guitare- peut avoir : de la relaxation et la détente jusqu'à l'amélioration du contrôle de mes doigts et de la maîtrise du rythme.

      La première étape qui a suivi le choix définitif du sujet précis a été d'établir un plan solide. Là encore s'est posé le même problème : certaines parties ressemblent un peu trop à des exposés, et ne sont pas assez reliées entre elles. Il nous a donc fallu changer notre raisonnement : ne plus trouver des domaines qui rentrent -tant bien que mal- dans le sujet, mais faire une véritable recherche de réponses à la question, et trier les arguments en plusieurs parties ultérieurement. Nous avons réparti les arguments en trois parties, chacun de nous ayant la notre à traiter dans un premier temps. Ainsi Grégoire s'est occupé du mécanisme d'audition et de sa fragilité, Andéol de tout ce qui concerne l'utilisation de la musique comme loisir, et moi de ce qui concerne l'utilisation de la musique à fins lucratives, ou thérapeutiques. Nous nous sommes donc abreuvés largement de sites internet, revues de vulgarisation scientifique (science et vie, pour la science) et ouvrages plus professionnels. Bien que nos tâches soient en théorie séparées, il y a eu beaucoup d'échanges d'information, et de discussions pour mieux délimiter les parties celles-ci étant très proches les unes des autres. C'est ce qui nous a permis de rester un groupe travaillant ensemble, et non trois élèves travaillant séparément sur des parties différentes.
       Ces recherches nous ont appris que l'influence de la musique sur le comportement humain fait l'objet d'une véritable recherche scientifique et professionnelle, comme l'IRCAM, ce qui crédibilise le choix de la problématique, qui pourrait paraître trop prétentieuse. En effet qui réalise vraiment que la musique influence notre comportement ?

       Pour ma part, j'ai été vraiment très intéressé par la réalisation de ce TPE, qui m'a appris deux choses principales. Il y a d'abord le travail en groupe, qui n'est pas toujours facile, et jamais sans heurt. Nous n'avons pas eu de problème majeur de communication, mais il y a toujours un peu de désaccord puisque chacun n'a pas la même vision du sujet. D'autre part, j'ai été étonné de voir à quel point la musique est plus qu'un loisir. Je n'ai plus du tout la même écoute des musiques de films, et de celles dans les commerces. Je trouve très intéressant d'écouter ces musique en cherchant ce qu'elles véhiculent comme message, ou ce qu'elles m'incitent à faire.



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BARANGER
Grégoire

      Le choix du sujet tout d’abord a été rapide mais complexe : chacun tenait à un sujet particulier, et nous avons donc choisi en guise de compromis d’opte pour le sujet de la perception de la musique, mais tout d’abord liée à la fabrication d’instruments.la suite a été plus problématique, car nous cherchions une véritable problématique de TPE, ne faisant pas exposé, mais également susceptible de nous apprendre beaucoup, sur un thème plutôt vaste ; c’est ainsi que nous avons durant deux mois changé quasiment hebdomadairement de problématique, pour nous rapprocher d’une qui nous satisfasse, grâce à l’option pour une nouvelle matière fondamentale, à savoir la biologie, tout cela en passant près de l’abandon et d’un changement de sujet (autour des théories de l’unification de l’univers…).

      Nous avons donc abouti à la problématique suivante : « Dans quelles mesures la musique influe-t-elle sur le comportement humain ? ». Cette problématique nous a particulièrement convenu, car elle nous promettait tout d’abord, après un travail laborieux et peu rentable, un champ de recherche très large, tellement que nous avons dû faire des choix, ce qui marque à mon avis un certain aboutissement dans la portée de la réflexion. Ensuite, étant tous les trois instrumentistes et appréciant la musique et la danse, nous nous sentons réellement intéressés par le sujet, qui nous aide à nous découvrir ; nous n’avons pu cesser ensuite de vérifier combien les connaissances acquises pendant nos recherches se vérifient au quotidien.

      Une fois la problématique déterminée, il a fallu distribuer, par affinités de sujet, les parties choisies, alors encore à l’état d’ébauches, nécessitant de plus amples recherches, bouleversant sans cesse l’ordre établi précédemment. C’est pour cela qu’il y a eu d’assez nombreux changements, afin entre autres de relier les parties entre elles, même sans transitions évidentes. Le classement de la première partie, la mienne, a par exemple longtemps été discuté : en annexes ou dans le corps de texte ? L’organisation a finalement été décidée comme telle : je m’occupais de la première partie, décrivant le mécanisme de l’audition -et par extension se troubles, Andéol s’occupait des conséquences de la musique sur le métabolisme humain, et de la partie historique, et Alexandre de l’utilisation de la musique comme outil, à des fins thérapeutiques ou mercantiles. Cette organisation apparemment assez stricte est en réalité très souple, chacun s’appuyant sur les recherches et opinions des autres. Par contre, la réalisation a été plus stricte : j’ai mis le document final en forme, pour qu’Alexandre puisse réaliser le site Internet, notre véritable réalisation, tandis qu’Andéol préparait l’oral. C’est ce qui nous a permis d’effectuer un véritable travail de groupe et de maintenir une certaine cohésion, également basée sur notre amitié, donc notre respect, et notre esprit parfois un peu particulier.

      Les recherche on été effectués surtout, pour ma part, sur Internet et le site www.cochlee.org, site de vulgarisation à visée pédagogique, qui nous a gracieusement permis de reprendre ses illustrations, mais également de nombreuses revues scientifiques, plus ou moins complexes, en particulier Pour la Science. Nous avons pu voir par la même occasion que notre sujet est en plein développement et intéresse de plus en plus : c’est le cas de Mme Isabelle Peretz, couramment citée, directrice du laboratoire Brams (International Laboratory for BRAin, Music and Sound Research) à Montréal, mais aussi celui de l’IRCAM (Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique) à Paris ; cela me paraît valider le choix de notre problématique, puisque le sujet préoccupe et n’est pas en totalité résolu.

      Pour conclure, j’ai été réellement captivé par ce TPE, qui m’a énormément appris. Sur un plan théorique, j’ai été surpris par la complexité de l’appareil auditif et des nombreuses et essentielles fonctions qu’il remplit, mais enchanté après avoir compris son fonctionnement et après avoir été capable à mon tour d’expliquer ces notions plutôt complexes. Sur le plan pratique, j’ai appris le travail de groupe, avec ses problèmes et ses joies, ce qui a été très formateur pour moi, car j’ai surtout travaillé pour ce TPE différemment de ce que j’avais pu faire auparavant. Aussi, je n’ai aujourd’hui plus la même approche de la musique, que j’écoutais parfois en mettant en forme notre travail, et, tout en y restant sensible, je ne peux percevoir de la même manière qu’auparavant des commentaires musicaux, ou plus simplement la musique dans un commerce, une publicité ou dans un film.


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